Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LES MANIPULATEURS DESTRUCTEURS PERVERS NARCISSIQUES
12 juillet 2012

Portrait robot du pervers

Les caractéristiques suivantes sont recensées par Tim Field pour décrire le trouble du comportement du "serial bully", c'est à dire l'individu pervers susceptible de pratiquer le harcèlement moral.

C’est un menteur hors-pair, et si on lui demande des explications, il inventera n’importe quoi au pied levé qui puisse cadrer avec ses besoins du moment.

Il a une personnalité du type Dr Jekyll et Mr Hyde. Il est vicieux, méchant et agressif en privé ; mais il fait l’innocent et se montre charmant en présence de tiers. Personne n’arrive à croire que l’individu en question puisse être tel que sa victime le décrit. Seule la cible des agressions voit les deux faces du personnage. Alors que le côté Jekyll est décrit comme « agréable » et parvient à tromper ses collègues de boulot, la hiérarchie et les tribunaux, le côté Hyde est fréquemment décrit comme « diabolique ». Hyde est la véritable personne, Jekyll n’est qu’un masque.

Il excelle dans la tromperie. On ne devrait jamais sous-estimer la capacité d’un pervers à tromper.
Il utilise son charme, pour tromper donc, mais aussi pour masquer son manque d’empathie.
Il est superficiel. Il multiplie les belles phrases, mais n’a pas de substance.
Il est doté d’une facilité d’élocution exceptionnelle. Il est capable de moucher la majorité des orateurs à l’occasion d’un débat, surtout en cas de conflit.
Il est souvent décrit comme agile, glissant, obséquieux, flatteur. Une couleuvre.
Il  se réfugie dans l’imitation, la simulation ; il sort des expressions à la manière d’un perroquet pour convaincre les autres qu’il est un être humain « normal ». Il procède de la même manière avec le jargon à la mode chez les managers pour donner l’image d’un cadre dynamique.
Il est exceptionnellement doué pour anticiper ce que les autres veulent entendre, et il le dit de manière convaincante.
Il ne faut pas lui faire confiance. On ne peut pas compter sur lui.
Il ne tient pas ses engagements.
Il est émotionnellement immature. Alors que son langage et son intelligence sont ceux d’un adulte, sur le plan affectif, il donne parfois l’impression d’avoir cinq ans.
Il lui arrive d’avoir des comportements bizarres ou déplacés sur le plan sexuel.
Il a des préjugés mais fait tout pour dissimuler cet aspect de sa personnalité.
Il a une très haute opinion de lui-même. Il est arrogant. Il pense que tout lui est dû et se sent invulnérable, intouchable.
Il voue un mépris profond pour tous ceux qui ont besoin de lui à un moment donné, en dépit de la compassion professée.
C’est un « control freak ». Il éprouve un besoin compulsif de téléguider tous ce que vous faites, dites, croyez.

Le pervers éprouve un besoin impérieux de critiquer, de dénigrer, mais il est incapable d’évaluer les accomplissements et la vie des autres à leur juste valeur.

Il manque parfois de cohérence logique dans son discours. Ses arguments ne tiennent pas la route.
Il saute d’un sujet à l’autre si bien que vous avez l’impression que vous n’avez pas eu de vraie discussion.
Il est toujours flou et ne donne jamais de réponse franche.
Il possède un don quasi magique pour échapper à ses responsabilités.
Il cherche à éliminer et détruire tous ceux qu’il perçoit comme des adversaires ou des menaces. Il veut notamment se débarrasser de ceux qui sont capables de déceler sa perversité et de voir à travers son « masque de normalité ».
Il n’a pas son pareil pour créer des conflits entre des personnes qui pourraient, sinon, échanger des informations compromettantes à son sujet.
Il discrédite et neutralise rapidement tous ceux qui sont capables d’apporter des informations sur les personnalités perverses ou psychopathiques.
Il est susceptible de mener une guérilla acharnée contre toute personne qui oserait lui demander des comptes sur son comportement, sans se préoccuper une seconde des dommages que cette guérilla va causer à la société et aux personnes qui y travaillent.
Il fait tout ce qu’il peut pour discréditer et dénigrer ceux qui attirent l’attention sur son comportement.
Il prend plaisir à refuser ce à quoi on a normalement le droit.
C’est un vampire émotionnel.
Il manipule nos émotions (par la peur, l’angoisse, la culpabilité)
Il empoisonne les esprits de ceux qui l’entourent en manipulant leurs perceptions et la compréhension qu’ils ont de situations sociales complexes.
Il impose constamment aux autres une réalité qui est déformée, faite de distorsions et parfois complètement fabriquée.
Il est insensible, totalement indifférent aux besoins des autres, en particulier ceux qui vont mal (la vulnérabilité est une source d’excitation majeure pour le pervers).
Lorsqu’on lui demande de s’occuper des besoins d’une personne, il répond par de l’impatience, de l’irritation, de l’agressivité.
Il veut donner l’image d’une personne attentionnée, prévenante, dévouée, alors que son comportement est aux antipodes de ce portrait.
Il est arrogant, hautain, c’est un monsieur-je-sais-tout.

Aucune vie spirituelle, même s’il fait savoir à tout le monde qu’il adhère à une croyance religieuse.

Il est extraordinairement mesquin.
Il est près de ses sous. On ne peut pas lui faire confiance sur le plan financier.
Il aime l’argent.
Il prend mais ne donne jamais.
Il est convaincu de sa supériorité naturelle. Il est convaincu qu’il possède les qualités pour faire un bon dirigeant, un leader.
Il revendique des compétences, des expériences, des titres qui sont exagérés ou bidon.
Il rate souvent la signification d’un mot, il interprète mal ce qui est dit. Parfois il pense, à tort, que des propos généraux, à teneur péjorative, lui étaient destinés (cela renvoie à ses tendances paranoïaques).
Il connait les mots mais pas la musique.
Il développe parfois une énergie démoniaque, en particulier pour attirer l’attention sur lui ou pour échapper à ses responsabilités. Il donne souvent l’illusion d’être acharné au travail.
Il est égoïste, égocentrique. Tout, chez lui, est intéressé. Jusqu’aux phrases les plus anodines. Par exemple s’il vous demande : « Comment allez-vous aujourd’hui ? » Il faut comprendre : « Comment ai-je bien pu  influencer votre humeur du jour ? »

Il ne fait jamais preuve de réciprocité.
Il considère que les personnes conciliantes sont des pigeons à exploiter.
Il critique et humilie en essayant de faire croire qu’il cherche à aider. En réalité, c’est pour accroître son pouvoir, pour assujettir.

Il donne l’impression d’être intelligent, mais il n’est jamais très performant sur le plan professionnel ou académique. En fait, l’intelligence du pervers semble être ultra-spécialisée dans le vice, la scélératesse, la ruse, les manipulations, la tromperie, le moyen d’échapper à ses responsabilités, etc.

Il agresse de manière perverse, il souffle le chaud et le froid, il essaie de donner l’impression de la générosité, mais il est toujours intéressé. Il est borné, incontrôlable, il cherche des excuses à ses comportements, il les rationnalise pour les rendre présentables ; il déteste tous ceux qui sont plus compétents que lui, c'est-à-dire beaucoup de monde.

Il est incapable de conserver la confidentialité de certaines informations, qu’il distille en les déformant ou en les bidonnant.

Il déforme, il tord, il manipule et s’il le faut, il invente des critiques ou des accusations et abuse des procédures disciplinaires, toujours pour contrôler les gens, les assujettir, et non pas pour les aider à progresser comme il le prétend.

Il fait courir des ragots dans le dos des gens pour saper, discréditer et isoler.
On ne peut pas lui faire confiance. Lui-même semble incapable de faire confiance à qui que ce soit, ce qui explique -pour partie- son besoin de tout contrôler.
Il est attiré par les postes à pouvoir et abuse de ce pouvoir quand il y accède.
Il manipule le fonctionnement de l’entreprise de telle manière qu’on ne puisse pas lui demander de comptes sur son comportement.
Il est autoritaire, despotique, il emploie des phrases du type: “Tu n’as pas le droit de…” ou “Tu dois…”
En surface, on peut avoir l’impression qu’il est compétent et très professionnel, mais derrière la façade, c’est la médiocrité ; il ne survit qu’en plagiant les autres ou en se laissant porter à bout de bras par ceux qu’il harcèle et manipule.
Sa présence crée des dissensions, des conflits. Le service pour lequel il travaille est inefficace. Le comportement du pervers empêche les collègues d’effectuer leurs tâches correctement.
Il est très susceptible et voit des offenses partout. Il en garde rancune et peut « régler ses comptes » des années plus tard, en empêchant sa cible d’obtenir une promotion ou en l’incluant dans un plan de restructuration.

Il prend plaisir à provoquer les gens, à essayer de les faire sortir de leurs gonds. Il crie à la provocation ou à l’agression dès qu’on lui demande des comptes.
Il semble incapable de prévoir le long-terme.
Il a la mémoire courte et très sélective. Il oublie ce qu’il a dit, fait, ou promis le jour d’avant. Par contre il se souviendra de vos fautes des années plus tard.
On a l’impression d’avoir affaire à un enfant qui n’aurait pas grandi.
Il est immature et parfois grossier.
Il est cassant ; il communique mal.
Il rate souvent des éléments de contexte.
Sa langue est pauvre. Il utilise presque exclusivement des mots à connotation négative et peu de mots positifs. Il se contente le plus souvent de débiter comme un perroquet des clichés ou des formules à la mode dans son milieu.

Il a un sens moral atrophié.
Il n’a jamais en tête le bien de la collectivité. Il agit toujours pour des motifs purement égoïstes, même s’il se cache derrière l’intérêt supérieur pour le faire.
Certains pervers sont charismatiques. On a l’impression qu’ils sont capables d’ensorceler les gens pour obtenir de leur part un soutien sans faille.
Le pervers est un rabat-joie. Il démolit les propositions des autres ou les tournent en dérision, mais il est capable de les reprendre à son compte, plus tard, en les présentant comme son idée originale.
Souvent, il entretient une haine tenace contre une catégorie de la société, ce peut être une minorité ethnique, les personnes handicapées, etc.
Souvent, il nourrit une haine tenace contre certaines catégories socioprofessionnelles, notamment les psychologues, les psychiatres, les travailleurs sociaux.
Il manque d’imagination, de créativité.
Il a rarement des idées originales. Il a tendance à régurgiter ce que les autres (en particulier ses supérieurs hiérarchiques) disent plutôt que de penser par lui même.
Il plagie. Il s’approprie le travail des autres et obtient les récompenses à leur place.

Il manque de fluidité, de cohérence à l’écrit. Il a tendance à se contredire et manifeste ses émotions à la manière d’un adolescent qui voudrait ressembler à un adulte (pardon les adolescents)
Il se livre à la flatterie, fait des compliments inappropriés, exagérés. Pour manipuler, pour se sentir grandiose, pour faire bonne impression sur des témoins, ou pour contrôler et assujettir.
Il est incapable de reconnaître la vraie valeur des autres et de leurs accomplissements. Il est souvent méprisant.
Il est inique. Il dévalorise délibérément le travail d’autrui. Ce qu’il accomplit est difficile et de grande valeur ; on se doit de lui témoigner beaucoup de gratitude. Par contre si sa cible fait la même chose, cela n’a que peu d’intérêt, ce n’est même pas digne d’être mentionné.
Il est ingrat. Il remercie ou félicite rarement (sauf en présence de personnes à qui il veut plaire).
Il est souvent sarcastique, parfois lorsque cela est inapproprié.
Il ne parvient pas à évaluer finement l’importance des évènements et des tâches. Il accorde une valeur démesurée à des choses triviales mais néglige ce qui est urgent et capital.
Il est hypocrite et menteur. Il peut dire une chose un jour et nier l’avoir dit le lendemain.
Il éprouve souvent un besoin insatiable de reconnaissance.
Il est méticuleux, il a souvent une obsession maniaque pour la propreté et l’ordre.
Il manque de sincérité. Il sonne faux. Il est grandiloquent.
Il n’a pas d’empathie. Il a recours au charme et à la simulation pour compenser
Lorsqu’il s’essaie à la compassion, le pervers a tendance à surjouer. Il simule l’empathie mais ne l’éprouve jamais sincèrement. Cela l’aide à se sentir grandiose ou à faire bonne impression sur les éventuels témoins.
Lorsqu’il faut faire preuve de compassion, c’est à dire lorsqu’une personne va mal ou à besoin d’aide, le pervers réagit par de l’agacement ou de l’agressivité (sans témoins), ou avec une scène d’empathie théâtrale (devant témoins).
Il ne s’excuse pas pour ses erreurs, excepté pour impressionner favorablement des témoins. Dans ce cas, ses excuses seront exagérées, artificielles, déplacées, mais paraitront néanmoins convaincantes aux yeux de ses pairs ou supérieurs hiérarchiques.

Il est moralisateur.
Il est bizarrement lyrique, il fait preuve d’effusions (devant témoins), mais cela sonne creux, cela manque de sincérité.
Il est vicieux et manipulateur (en particulier les pervers de sexe féminin)
Il est rancunier et passe son temps à « régler ses comptes ».
Il recourt à l’agression presque systématiquement. Il voit ça comme de « l’assertivité ».
Il a des changements d’humeur imprévisibles, il souffle le chaud et le froid, brutalement, sans transitions.
Il manque de cohérence dans ses décisions, il ignore, il nie ou revient fréquemment sur ce qu’il avait dit ou décidé précédemment.
Il est obtus et inflexible, incapable d’évaluer les alternatives et les options.
Il est impitoyable et ne laisse rien passer. Il saute sur l’occasion chaque fois qu’une autre personne commet une erreur ou du moins ce que lui perçoit comme une erreur.
Il est irresponsable financièrement. Souvent, il a des dettes.
Il respecte peu les règles de sécurité.
Il se met facilement en colère et a le plus souvent un caractère imprévisible
Il peut se montrer subitement charmant et très conciliant, notamment devant témoins, si vous lui avez demandé des explications pour son comportement. C’est pour s’attirer la sympathie des autres. Cela lui permet de vous culpabiliser, pour vous contrôler, vous assujettir.
Il manque d’humour ; ses émotions sont pauvres.
Il est tout le temps sur le qui-vive et voit les autres comme des menaces potentielles. Il a peur d’être démasqué. Parfois ses comportements frisent la paranoïa
Il communique mal ; il n’est pas coopératif. Si on lui demande une information, il élude (avec les subordonnés).

Pour faire passer ses messages, il fait usage trop souvent, et parfois exclusivement, de notes, d’emails, de post-it ou a recours à des tierces personnes comme messagers, pour éviter l’entretien direct.

Il n’a aucun sens de l’écoute. Il vous ignore. On a parfois l’impression d’avoir affaire à un mur.
Il a des gestes ou des mouvements déplacés, une sémantique corporelle qui laisse échapper son agressivité, son mépris.
Son contact visuel est inadéquat. Il a le regard fuyant, ou bien il vous fixe droit dans les yeux de manière insistante.
Il a un regard mauvais.
Il est incapable d’avoir une discussion adulte soutenue (il se peut que vous vous en rendiez compte seulement après coup).
Pour lui, les personnes sont des objets dont la fonction est de satisfaire ses besoins (psychologiques, sexuels, matériels).
Il est parfois très maladroit dans ses relations interpersonnelles. Par exemple, il peut s’approcher trop près d’une personne et enfreindre son espace intime, il peut la toucher, faire des commentaires déplacés, des allusions sexuelles, se la jouer « copain » trop rapidement sans respecter le rythme normal d’une relation qui se crée.

Il n’a pas de sens moral, pas de remords
Il se sent à l’aise dans les rituels.
Il participe à des comités, des associations, des bureaux, des conseils d’administration pour se donner un genre affairé et important, mais il ne fait jamais rien d’essentiel.
Lorsqu’on lui demande de prendre une décision, il s’agrippe avec rigidité au règlement, à la procédure, comme à une bouée de sauvetage. Parce qu’au fond il ne sait pas diriger, il n’a pas de créativité, il n’est pas capable de comprendre autre chose que son intérêt personnel.

Il prend plaisir à pourrir l’existence de ses subordonnés en imposant des règles, des mesures, des procédures etc, et en insistant pour qu’elles soient respectées, sans se poser la question de leur utilité.
Il a souvent des traits de personnalité psychopathique.
Il pense que les règles ne valent pas pour lui mais insiste pour que les autres les suivent rigoureusement. C’est une manière de contrôler et d’assujettir.
Les autres adjectifs employés pour décrire ce type de personnalités sont : rusé, malin, calculateur, cruel, sadique, impitoyable, tricheur, malveillant, toxique, arriviste.

Publicité
Publicité
Commentaires
LES MANIPULATEURS DESTRUCTEURS PERVERS NARCISSIQUES
Publicité
Archives
Publicité